« La communauté internationale aime se servir des gens instruits. Précisément, s’ils ont été à l’école des occidentaux. Plus ils sont instruits, plus ils sont obséquieux et serviles, plus ils se comportent en domestiques » a déploré avec déception le docteur-vodouologue Jean Fils-Aimé pour qui, ces bâtards et opportunistes d’Hayti ne sont pas issus de nos ancêtres qui nous ont forgé l’indépendance.

Le docteur Fritz Dorvilier est l’un de ses fils de pute, un homme lige des occidentaux. Il le dit lui-même en écrivant dans « Droit dans mes bottes » que tout le monde sait que : « je suis, par conviction, un pro-occidental, un adepte des lumières, un libéral économique et politique ».

Qu’est-ce que cela traduit d’être un pro-occidental par conviction pour un nègre ? Cela signifie que le docteur Dorvilier est favorable aux valeurs occidentales. Et quelles sont les valeurs occidentales aujourd’hui ? Elles sont la liberté, l’égalité, la justice, le droit au bonheur et au progrès.

Et à ceux-là s’ajoutent le transgenre, l’homosexualité, la zoophilie, la pédophilie et la suprématie blanche. L’occidentalisme du docteur-diplomate voudrait-il dire tout simplement qu’il est blancophile – aimant le blanc, blancophobe – peur du blanc ou blancomane – manie du blanc. Aucun doute.

Le docteur Dorvilier ajoute « la tête altière, j’avais fait des déclarations sur la posture du Canada vis-à-vis d’Hayti » mais quand l’ambassadeur canadien Sébastien Carrière porte plainte contre lui pour insubordination il répond regrettablement : « Je ne serai jamais du côté des ennemis du Canada.

Mais je suis avant tout un haytien ». Une réponse de plus en plus ambiguë qui confirme le comportement servile du diplomate. Quelle honte ! La protestation du diplomate canadien auprès du gouvernement haytien a vite porté fruit parce que notre frère pleurniche : « En conséquence, je suis transféré et rétrogradé ».

Pourquoi se plaindre ? Si vous êtes mécontent de votre transfert et de votre rétrogradation mon frère, vous n’avez qu’à démissionner. Et finalement, la tête altière, vous allez recouvrer votre liberté et réparer votre image et votre personnalité.

Il n’est jamais trop tard pour faire le bien, pour soi-même et pour son pays.

F Jean-Charles,

Le Novateur#415, 20 août 2021

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